Louis-Ferdinand Céline : Une parenthèse bretonne
Rarement écrivain aura autant suscité les passions que Louis-Ferdinand Céline. Que l’on apprécie le style novateur de Voyage au bout de la nuit, où que l’on déteste le sulfureux pamphlétaire antisémite, nul ne peut rester indifférent. Louis-Ferdinand Céline est l’écrivain français le plus lu et le plus étudié à l’université. Si son œuvre est relativement familière au plus grand nombre, sa vie est souvent méconnue du public malgré les publications critiques publiées régulièrement
Dans Rigodon, Céline avait écrit : « Nous vivons presque sept vies de chat, ça se voit, sept fois plus cons qu’eux… » Sept, c’est bien le nombre de vies qu’il a fallu à Louis-Ferdinand Céline pour atteindre son long voyage au bout de la nuit… Loin des passions partisanes, suivons-le, parallèlement à son long dédale littéraire, dans son itinéraire breton. En effet, de ses origines familiales à la fin de sa vie, la Bretagne a joué un rôle affectif important pour Louis-Ferdinand Céline. D’ailleurs, dans une lettre de 1945, il avait déclaré « Je ne suis qu’un Breton de Paris ». Quel Breton fut donc Céline ?